Stella BIDA, en conversation avec Tonjé BAKANG, Producteur, Entrepreneur, Coach & Mentor Business
Transcription résumée de la conversation
Ceci est une version résumée de la conversation. Vous trouverez encore plus de détails et de conseils partagés dans la vidéo.
Tonjé BAKANG est un Entrepreneur, Producteur. Il est également Coach & Mentor Business.
STELLA BIDA : Bienvenu dans cette nouvelle conversation. Je reçois aujourd'hui Tonjé Bakang. Tonjé est un Entrepreneur, il est également Producteur. Il a fondé Afrostream, pour la diffusion de contenus à destination de l’Afrique et de ses diasporas. Nous allons le découvrir dans les prochaines minutes. Tonjé bienvenu !
TONJÉ BAKANG : Merci de m'accueillir, je suis heureux de partager ce moment avec toi et avec ton audience et j'espère que je pourrai en inspirer certains.
STELLA BIDA : J'en suis sûre et certaine ! Tonjé qu'est-ce que j'ai oublié de mentionner sur toi en guise d'introduction ?
TONJÉ BAKANG : Aujourd'hui je me positionne plus comme un Entrepreneur et un Mentor. Je suis une personne créative qui a décidé d'utiliser l'entrepreneuriat pour se rapprocher de ses rêves. Quand j’en ai le temps, j'essaie de partager mon expérience avec ceux qui m'entourent, pour qu'ils évitent de passer par les mêmes erreurs que moi.
STELLA BIDA : Quel est le dénominateur commun autour de tout ce que tu fais ? Où trouves-tu cet entrain pour toujours continuer vers ces rêves que tu as ?
TONJÉ BAKANG : C'est une question très intéressante que je me suis reposé récemment. J'ai compris pourquoi j'entreprenais, et pourquoi j’ai toujours entrepris. Entreprendre pour moi est une manière d'accéder à ma liberté psychologique. J’ai moins le sentiment d’être dans la recherche perpétuelle de la validation de l’autre. D'un autre qui, peu importe ce que j'aurais pu accomplir, ne me considérera pas, ou ne me considèrera pas assez pour que je me sente à l’aise. J'ai toujours préféré entreprendre, me créer mon espace, et essayer d'amener d’autres personnes avec moi. Pour répondre à ta question de manière succincte, j'entreprends pour préserver ma santé mentale.
STELLA BIDA : Tu parles avec beaucoup de certitude. Comment es-tu arrivé à être aussi certain de ce que tu peux apporter sur la table ? As-tu eu des difficultés à le découvrir ?
TONJÉ BAKANG : J'ai l'impression qu'on habitue les gens à supporter d'être maltraités, à accepter de ne pas être respectés, à travailler dans l'angoisse, à aller au travail la boule au ventre. C'est quelque chose que j'ai refusé très tôt dans ma vie. Je ne savais pas ce que j'allais apporter au monde, je savais ce que j'allais apporter à moi-même. La manière d'avancer pour moi a été d'abord de poursuivre cette passion pour le storytelling. Cette passion a été le moteur de mon développement personnel, et mon entrée dans le monde de l'entrepreneuriat. Mais la première chose que j'essayais de résoudre c'était mon bien-être personnel, afin d'être aligné avec moi-même. Peut-être que la façon d'être aligné avec moi-même ne va pas me permettre d'apporter des produits ou de la valeur sur le marché. Mais au moins la première personne que je sauvais, c’était moi.
STELLA BIDA : Est-ce qu'il y a eu un événement qui t'a permis de prendre cette direction ? A quel moment est-ce qu'on prend la décision de rester ancré sur ses valeurs, ancré sur ses projets, sans être distrait par les contraintes de la société ?
TONJÉ BAKANG : Dans mon cas, cela a été à un très jeune âge. A l'âge de 14 ans, je savais à peu près dans quels domaines je voulais m'orienter. Ce n'était pas encore l'entrepreneuriat, mais c'était l'idée de créer et produire des histoires. Je pense que lorsqu'on est lycéen ou en études supérieures, c'est le meilleur moment pour se lancer et prendre des risques, parce qu’on a très peu de contraintes. C'est beaucoup plus dur de se reprogrammer quand on a 40 ans ou 35 ans. On a des personnes qui sont plus réfractaires au changement. Mais cela reste tout à fait possible. Dans mon cas, c'était a été un choix conscient lors de mon adolescence, et qui a dirigé le reste de ma vie.
STELLA BIDA : Tonjé, je me souviens du très bel article que tu as écrit sur ton expérience Afrostream. Il est plein de leçons, et j'ai été marquée par ton ouverture, ta spontanéité. Quel rôle a joué cette ouverture ou cette vulnérabilité dans ta progression ? Est-ce que cela t’a ouvert des portes ?
TONJÉ BAKANG : Je pense que je n’essaie pas de jouer un rôle. Je suis vraiment moi-même. Quand je m’ouvre et que j'échange, soit avec mes amis ou des inconnus, cela me permet de toucher quelque chose de vraiment fort et sensible chez eux. Dans cette connexion qui se crée assez rapidement, il y a deux bénéficiaires : celui qui s'exprime et celui qui reçoit. Cette ouverture, cette authenticité, le fait que je m'autorise à être vulnérable, m'a offert des opportunités. C’est le cas parce qu’elles créent de la confiance. C'est cette confiance entre deux individus qui ouvre aux opportunités.
STELLA BIDA : Que faire pour être clair sur ses intentions ? Est ce qu'on les trouve dans notre cœur ? Comment est-ce qu'on les définit ? Est-ce que c'est par rapport aux autres ?
TONJÉ BAKANG : On peut les filtrer. Une question que j'aime souvent me poser lorsque je prends une certaine décision clé ou lorsque je lance des projets est : « Est-ce que je le fais par ego ou pas ?». Il y a toujours une part d’égo, mais à quel point cette part d’égo est importante ? Est-ce que vous le faites pour vous, ou est-ce que vous essayez de prouver quelque chose à quelqu'un ? Ce n’est pas du tout la même chose. La plupart des gens essaient de prouver des choses aux autres. Cela nous amène à ne pas toujours prendre les meilleures décisions. En tant qu'entrepreneur, je suis aussi concerné par cela. Mais j'essaye de faire en sorte que cela arrive le moins souvent possible. Je parle avec mes collaborateurs, mes associés, en leur donnant la possibilité de me challenger. L’égo peut être un moteur quand les obstacles sont innombrables, mais il peut aussi être un frein.
STELLA BIDA : Comment fais-tu pour trouver les bonnes personnes avec qui t'entourer ?
TONJÉ BAKANG : Je pense que c'est vraiment difficile de trouver les bons partenaires. Ce que j’aime faire lorsque je rencontre une personne que j’apprécie, c’est de vite m'associer avec elle. Je ne cache pas ma nature, je ne cache pas qui je suis, dans mes qualités et mes défauts. Comme cela, si jamais cette aventure doit s'arrêter, cela se fera rapidement. Quitte à avoir des conversations difficiles ! L’important est de mettre en place des petits projets pilotes de collaboration, avant de passer aux gros projets.
STELLA BIDA : Tonjé, par quoi faut-il commencer pour découvrir et savoir qui on est ?
TONJÉ BAKANG : Je pense que cela commence par des conversations avec des coachs. Commencer par des conversations avec quelqu'un que tu mandates, quelqu'un qui n'est pas de ta famille. Cette personne n’est pas de ton cercle amical, et tu la payes pour te challenger, te dire la vérité et te faire sortir de ta zone de confort. Très rapidement, c’est cette personne qui t'aidera à ouvrir les yeux sur qui tu es. Je pense que c'est un investissement que beaucoup de gens minimisent. Investir en soi, investir en la compréhension de soi, de ses désirs personnels et professionnels. Beaucoup ignorent les vraies qualités sur lesquelles ils peuvent s'appuyer pour créer. Culturellement, on leur a inculqué le fait que parler d'eux-mêmes est tabou, et faire de l'introspection c'est pour les autres. Toute une génération passe à côté de sa vie. C’est dommage.
STELLA BIDA : Si tu avais « bébé Tonjé Bakang » devant toi, en train de naître, qu'est-ce que tu lui dirais ?
TONJÉ BAKANG : Je lui dirais que mon rôle va être de lui donner confiance en lui ou en elle, pour ne pas dépendre de la validation et du regard des autres, pour être heureux ou heureuse. Je pense que c'est une conversation qui durera peut-être 18 ou 20 ans.
Je le vois chez mes clients qui me prennent comme mentor. Je pense qu’aujourd’hui les gens ne veulent plus souffrir en silence.
Aujourd'hui j'invite les gens à consulter : des psychologues, des mentors, des coachs, pour qu'ils prennent conscience de cette souffrance, ce n'est pas normal. Et on ne nous a pas appris justement à faire de l'introspection, à aller parler ou confier ce mal être à des professionnels. Beaucoup de ce mal vient du fait qu’un tel ou une telle organisation ne nous considèrent pas, et qu’on soit dans l’attente de la validation d'autres personnes.
Ce que je conseillerais à ma progéniture c'est d'être respectueux, et de ne pas attendre la validation d'autres personnes pour avoir confiance en soi.
STELLA BIDA : Je te remercie pour ton temps, d'avoir été avec nous aujourd'hui. Comment peuvent te contacter ceux qui veulent en savoir plus sur ce que tu fais ?
TONJÉ BAKANG : Ils peuvent aller sur mon site internet : www.tonje-bakang.com. Il y a plein de vidéos sur ce que je pense sur la vie, sur l'entrepreneuriat.
STELLA BIDA : Tu es clairement un Leader d’Excellence ! Merci à bientôt !
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Plus d'information sur Tonjé BAKANG : www.tonje-bakang.com
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